الأحد، 28 سبتمبر 2008

la solution entre Parenthèses (les éditions)





Il y a quelque temps je vous montrais des cartes postales du centre Georges Pompidou en me demandant ce que pouvait bien être ce beau volume rouge posé sur le parvis. La solution m'est apparue lors de notre visite aux éditions Parenthèses de Marseille qui ont eu la bonne idée d'éditer un ouvrage intitulé "Musique de l'architecture" de Iannis Xenakis. Dans cet ouvrage, page 335, je trouve la solution. Il s'agit du Diatope, architecture prolongeant les expériences des Polytopes du musicien-architecte. Ce volume qui est à la fois le lieu et l'œuvre d'une combinaison musicale, lumineuse et volumétrique devait occuper le parvis de Beaubourg pour une année environ entre 1978 et 1979.
Je vous propose un extrait du texte mais vous invite à vous procurer rapidement cet ouvrage qui remet les pendules à l'heure sur la participation de Monsieur Xenakis à l'œuvre de Le Corbusier. Il semble, en effet que l'on doit beaucoup de ce que nous aimons du grand suisse à ce très grand grec !
Voici :
C'est à nouveau Robert Bordaz, président du Centre National d'Art et de Culture Georges-Pompidou, le commanditaire du Polytope de Montréal, qui invite Xénakis à "créer un projet lumineux et sonore destiné à animer la place et le centre du Plateau Beaubourg (...) pour l'ouverture de celui-ci ."
La musique, la légende d'Eer (en référence à La République de Platon), une commande Wolfgang Becker, alors directeur de la musique contemporaine au Westdeutscher Rundfunk (WDR) de Cologne, est partiellement réalisée dans les studios de cette radio, enregistrée sur une bande 7 pistes de 1 pouce et combine plusieurs familles de sons : des sons instrumentaux, de la musique concrète et des sons générés par l'ordinateur. Chaque piste de la bande est diffusée par les 11 haut-parleurs disposés en cercle dans l'enceinte du Diatope ; l'ensemble est commandé par un programme spécial, conçu à cet effet.
La coque du Diatope, formée de trois paraboloïdes hyperboliques, est recouverte d'une toile rouge translucide. Le plancher se trouve à 70cm sous terre et est parallèle au plan; le réseau de câbles d'acier, épousant la forme intérieure de la coque, est fixé à environ 50cm de la toile et soutient tout l'appareillage optique et électrique. L'intérieur de la coque est opacifié. La surface au sol est de 400m2 ; sa hauteur maximale, 16m ; son poids total, 100t (35 pour la structure, 65 pour les stabilisateur). Le choix de la toile de vinyle, un matériau léger, correspond bien à la seconde signification du préfixe "dia" : au travers. Une nouvelle interactivité se crée, qui va autant de l'intérieur vers l'extérieur du Diatope que dans le sens inverse. Pendant le spectacle, cette toile, non insonorisée, laissait passer, voire filtrer le son de la ville provenant de la place Beaubourg. Ce rapport direct avec l'environnement, Xénakis non seulement l'accepte, mais le recherche activement dans cette réalisation.
Voilà qui est dit. Merci aussi au Monsieur qui nous a reçu aux éditions Parenthèses est qui nous donna le nom de Zaha Hadid comme architecte de la tour ce qui nous précipita au chantier. Je veux également signaler que le catalogue d'une grande richesse de cette maison comporte également le livre "L'aventure du balnéaire, la Grande Motte de Jean Balladur" par Claude Prelorenzo et Antoine Picon dans la collection Eupalinos. Livre, vous vous en doutez bien qui vient de rejoindre ma bibliothèque. Merci aux éditions Parenthèses, 72, cours Julien 13006 Marseille.
Mais en fait, qu'est devenu après son démontage ce Diatope ? Traîne-t-il démonté dans un hangar perdu de la région parisienne ? Pourrait-on rêver à son remontage ? Si, parmi, mes lecteurs certains ont le souvenir de cette expérience musicale et architecturale qu'ils nous en fassent part. Des images ? Des sons ?
Je vous affiche la carte postale qui d'ailleurs est reproduite dans le livre : une édition Chantal qui nous donne le nom des architectes du centre Pompidou Piano et Rogers mais pas celui de Monsieur Xénakis. Pas de date pour cette belle vue aérienne qui a dû être prise entre 1978 et 1979 . L'autre carte postale est une édition V.E.T.S, aucun nom, aucune date. Puis une vue du livre avec l'image de la carte postale. Achetez-le.

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