Cours Géographie EPAU: Le quartier
C’est l’unité de base de la ville, c’est à travers le quartier que les hommes commencent à appréhender l’espace urbain.
Pierre George a définit le quartier : « le quartier est composé d’anciennes unités urbaines autonomes qui se sont distingués dans l’évolution historique d’une ville par la composition de leurs peuplements, ou bien par leurs fonctions anciennes et/ou actuelles. Ou bien encore par leurs constructions et de leurs insertion dans la ville ainsi par leurs positions ».
1- délimitation du quartier :
Pour déterminer les limites d’un quartier, il faut un choix en maintenant que les éléments pertinents qui puissent délimité des espaces homogènes.
Le quartier symbolise la proximité ainsi qu’un environnement connu et familier.
Actuellement, avec l’étalement des agglomération et leurs éclatement on constate deux fait :
Un renforcement de l’opposition et contrastes entre les diffèrent quartiers.
La dilution de la notion du quartier, notamment dans les grandes villes.
2- critères d’analyse d’un quartier :
On aborde l’analyse d’un quartier sur plusieurs manières tel que sur la base des critères objectifs (critères économiques ou sociaux).
a). les critères économiques :
c’est la fonction dominante qui le détermine, donc il y a différant types de quartiers :
Le quartier du centre : il joue un rôle important dans la vie urbaine par ce que il contient des fonctions tertiaires importantes.
Ex : Central Busniss District.
Le quartier industriel : c’est un quartier abritant les industries, et la population ouvrière. Il peut très bien être localisé au centre de la ville, Ex : bab el oued. Il se retrouve également dans la périphérie, il est généralement prés des grands réseaux de transport.
Le quartier résidentiel :
On les classe soit selon les classes sociales :
Quartiers résidentiels favorisés, constitués de pavillons ou d’immeubles de luxe. Ils sont caractérisés par l’absence des immeubles industriels, une faible circulation, une faible densité et des commerces de luxe.
Les quartiers résidentiels moyens, constitués de petits pavillons ou habitat collectif. Ces quartier se situs surtout au tour des concentration de bâtiments de bureaux, ou bien au tour de ceux du commerce. Donc il y a une grande occupation du sol avec une densité relativement élevée par rapport au quartier riche ce qui engendre des imperfection aux niveaux de immeuble (manque d’aération, manque d’ensoleillement), une circulation très importante en raison des services ce qui créer des nuisances sonores et surtout la pollution.
Les quartiers résidentiels ouvriers, constitués par des grands ensembles ou pavillons dégradés. La situation de ces quartier n’est n’importe ou. Car se sont soit :
* des quartiers favorisés délaissés par leurs anciens propriétaires vu leurs états dégradés.
b). critères sociaux :
Le quartier se définit à partir vde la qualité de ses habitants et de leurs relations sociales.
Le quartier est avant une réalité psychosociologique, c’est un espace ou tout le monde se connaît et ou chacun a des liens avec l’ensemble. Dans se cas la délimitation du quartier dépend de l’homme et/ou de la femme, de l’age, du niveau socioéconomique…etc. le quartier c’est l’extension de la maison, il aussi un réalité subjective qui dépend du vécu et de la perception de ses habitants.
Du point de vue spatial, le quartier peut fonctionner comme un sous ensemble d’une ville, il peut s’organiser au tour d’un ou plusieurs points forts tel : un cafétéria, quelque commerces, un espace libre.
3- démarche d’analyse d’un quartier :
Peut-t-on trouver un ordre dans la disposition des quartier ? Est ce que le quartier continu a existé tel qu’il a été définit à l’origine ? Quels sont les critères a tenir en compte pour définir un quartier et éventuellement le délimité, fonctionnels, sociaux, culturels, physiques ?
Il existe deux démarches d’analyse des quartiers :
L’enquête qui se fait sur la base des données statistique issues du recensement.
L’enquête qui se fait à la base de plusieurs données : le contenu social, le niveau de vie, l’age, la profession, la consommation, la densité, le pourcentage de jeunes moins de 15 ans, la population âgées plus de 60 ans…etc. chercher les ruptures naturelles du quartier.
Dans la ville il y a deux grands types de quartier :
Quand la ville est soumise à un accroissement progressif : des quartiers qui ont une superficie propre mais qui restant liés à l’ensemble de la ville, il y a une homogénéité des quartiers même si certain d’entre eux vont avoir la tendance à émerger et à se positionner comme des forts.
Lors que la ville est soumise à un accroissement trop rapide, il émerge un disfonctionnement qui se traduit par la naissance et le développement des quartiers isolément les uns des autres. Dans ce cas il y a une absence de la solidarité entre ces diffèrent quartier et du coup de la ville. Cette rupture est d’autant plus importante lors que il y a des obstacles physiques entre les différents quartiers.
4- conclusion :
En définitif, le quartier reste une réalité indispensable à la vie urbaine, par ce il constitue un cadre naturel à la vie sociale et un repérage assez forts dans l’espace urbain. Dans les grandes villes, la notion du quartier se perd et l’éclatement des anciennes formules a donné naissance à des espaces mal délimités et ou les éléments ne sont plus les mêmes, accentuant les problèmes d’existence des population.
L’espace centrale :
L’espace centrale traditionnel correspond à l’espace historique, avec l’évolution et la révolution industrielle, le centre historique s’est rapidement révélé comme un espace obsolète. Petit et à petit, l’espace central s’est transformé, dédoublé, rapidement il y a eu séparation entre le centre historique et l’espace central dans la plus parte des cas. L’espace urbain se dépalce du noyau historique.
comment identifier le centre : Le centre a ses propres caractéristiques architecturales, physiques, et socioéconomiques.
C’est un espace très dense au niveau du cadre bâti et ses fonctions.
C’est un espace qui se construit en hauteur.
C’est un espace qui est très convoité est par les personnes civiles et par les grandes sociétés d’investissement.
C’est un espace trop chère par rapport aux autres espaces de la ville.
C’est un espace très dense du point de vue circulation et fonction, aussi bien commerciales que tertiaires.
Du point de vue architecturale le centre est d’une grande richesse au niveau du bâti.
Le centre ville constitue un pole de décision, c’est le lieu du pouvoir économique, administratif et politique.
- économique : par ce que il abrite les sièges sociaux des grandes entreprises. Tous ce qui est lié à la finance est basé au centre ville (banques, compagnie d’assurance, la bource…etc).
- politique : le centre ville abrite les ministres, les grands administration centrales, les assemblées…etc).
§ le centre regroupe des équipements qui lui permettent d’avoir un réel pouvoir de gestion et de commandement.
§ Le centre a également un rôle d’animation qui se rapporte aussi bien aux commerces qu’à la vie culturelle et loisirs.
§ Les commerces du centre ville sont spécifiques, des commerces de luxe et de haut niveau (commerces de base, intermédiaire, supérieur).
§ Il retrouve un affinage et sélection des activités, il se fait soit spontanément en fonction du marché, soit par décision du pouvoir.
En définitif, le centre est un espace qui regroupe, des activités de commandement, d’encadrement, et d’animation qui lui permettent de gérer un espace plus important.
1. comment évolue le centre : il n’y a pas de règles générales.
v En Europe : le centre a un rôle historique important, il a une forte symbolique puis ce qu’il a un riche passé historique ; c’est un lieu où s’accumulent beaucoup de monuments et de lieux importants ; c’est le centre est un musée. Cette ricesse historique donne au centre un rôle touristique très fort.
Dans ces centres c’est la fonction résidentielle et commerciale spécifique liées au tourisme qui dominent. Le tourisme urbain valorise l’image de la ville et donne naissance à d’autres fonctions d’affaire, les palais de congrès, les foires, les salles culturelles…etc.
Jusqu’en 1970, les centres des villes Européennes étaient constitués pour beaucoup par de vieux quartiers développés à la suite de la révolution industrielle, très dansement peuplés, habités par des ouvriers à bas revenu.
Dès 1970, à partir des expériences américaines, le centre est soumis à de opération de réaménagement pour lui donner sa valeur de vrai centre.
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